Hymne à la joie

par LSA IDF / 28 sept. 2022 à 08:10 Mise à jour 28 sept. 2022 à 09:03
Parfois il y a des similitudes dans la trajectoire de sportifs de haut niveau. En assistant à la victoire de la gymnaste meldoise Marine Boyer à l'Open de France dans un Bercy plein comme un oeuf, on s'est rendu compte de l'émotion à l'entame de La Marseillaise. Un moment de consécration qui se savoure et se vit pleinement. Comme Charles-Antoine Kouakou à Tokyo avec sa médaille d'or paralympique du 400 m T20, Marine a chanté dans un premier temps avant de se laisser envahir par l'émotion quand tout le POPB a repris comme un seul chœur laissant Marine seule sur l'écran géant figée par tant de bonheur.
( Que d'émotions pour Marine sur le podium de Bercy - Photo Thomas Schreyer FFG)
CAK a Tokyo n'a pas eu la chance d'avoir la foule derrière lui, COVID oblige :" Il n'y avait pas grand monde mais l'émotion a été forte, très forte. J'ai senti dès le début que les larmes arrivaient mais j'ai chanté le début." glisse le 1er champion paralympique de l'histoire du sport adapté.

Marine 4e à Rio, CAK 1er à Tokyo

(CAK premier médaillé en or de l'histoire du Sport Adapté)

Marine a failli connaître les joies du podium à Rio devancée par des poussières de centièmes de points par la "grande " Simone Biles qui lui avait soufflé la 3e place.
Maintenant Paris 2024 se pointe dans le viseur. CAK et Marine vont tout faire pour connaître de nouveau la joie d'être dans le manège pour ce qui serait les derniers Jeux pour Marine après Rio et Tokyo. A 22 ans Marine est la doyenne d'une équipe de France qui regarde avec un respect mêlé d'admiration le parcours de sa capitaine de route.
Né le 14 juillet 98, CAK vivra ses deuxièmes Jeux, chez lui à St-Denis au Stade de France : "J'adore courir devant un stade plein, cela va me pousser. J'aime mieux les cris, la joie que de rester dans ma bulle comme à Tokyo".
Marine et Charles-Antoine, les deux franciliens porteront-ils les mêmes couleurs tricolores rsous le ciel parisien ?
La FFG et la FFSA auront-elles la joie de récolter une ou plusieurs médailles ?
Chose amusante, Marine a été la marraine de SportissiMeaux, honorée ainsi par sa ville de Meaux qui la soutient depuis toute jeune où elle a signé à l'âge de 7 ans. CAK a été lui aussi l'invité d'honneur en septembre pour être le digne parrain de cette énorme manifestation populaire.
Leur route se croisent une nouvelle fois et on espère que les chemins vont les mener ensemble à Paris dans deux années.
Deux grands sportifs courageux et méritants à la recherche d'une dimension supérieure.
Pascal Pioppi 
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