Hélène Gigleux la dame de nage

par LSA IDF / 25 oct. 2022 à 08:40 Mise à jour 25 oct. 2022 à 08:59

" Un suivi nécessaire avec les clubs "

Hélène Gigleux, la directrice Pôle clubs et territoires est une femme d'action mais aussi de réflexion. Calme, posée, la CTN qui travaille en profondeur depuis 2012 connaît son sujet et soude un groupe avec intelligence et méthode. Les sélectionnés para aviron ont été réunis sur le bassin olympiques de Vaires-Torcy pour trois jours de travail. De quoi poser quelques questions avec la dame de nage (1)

(1). Sur une embarcation à rames, la dame de nage est un objet servant à fixer une rame. Durant le mouvement du rameur, elle joue le rôle de pivot)

Quel est le but de réunir les rameurs lors d'un stage collectif ?

Nous préparons les Global Games le grand rendez-vous pour un sport qui n'est pas présent aux Jeux paralympiques. Le deuxième axe est de travailler sur la puissance du collectif en motivant les rameurs qui sont isolés dans leurs clubs. Ces stages à raison d'un tous les deux mois avec une douzaine de participants permettent aussi de montrer les efforts consentis par tous au quotidien.

Une manière aussi de se retrouver pour échanger ?

Oui, on fait se rencontrer les meilleurs sélectionnés pour les stages. Le travail est profitable et nous avons choisi d'opter pour la mixité dans chaque bateau ou les féminines s'adaptent au potentiel physique. Nous travaillons aussi avec un barreur issu du sport adapté. La sélection s'opère pour le indoor et en bateau.

(Hélène Gigleux proche des rameurs du Pôle) 

Existe-t-il un suivi pour travailler en osmose avec les clubs ?

Nous faisons un bilan après le stage avec une relation étroite avec les clubs formateurs. Les échanges doivent se faire dans les deux sens. Il est important d'avoir un suivi d'entraînement par le biais d'un fichier qui permet de peaufiner des critères d'entraînement. Les clubs sont à la base du travail car ce sont eux qui envoient. Après, il faut trouver le bon équilibre. Il existe environ 300 rameurs dans les clubs pour une douzaine sélectionnés en stage.

Quelles classes de handicap est concernée ?

Les CD et aussi BC pour les trisomiques.

Votre regard sur ce stage de Vaires-Torcy ?

Le groupe vit bien ensemble dans un cadre posé avec des règles fixées. L'essentiel concerne l'entraînement sur les 3 jours mais avec des espaces de vie, de récupération. Les entraînement durent de 1h à 1h30 en alternant le travail sur l'eau avec l'ergomètre. Les jeunes disposent de deux entraînements par jour avec 3 le samedi. Les sélectionnés s'entraînent 5 fois par semaine dans leurs clubs.

Quels sont les grands rendez-vous à venir ?

Les France indoor qui servira aussi de cadre européen. Le grand rendez-vous sera les Global Games à Vichy en 2023 car nous n'avons pas pu faire Brisbane et manquons donc de repères avec les nations mondiales. L'objectif sera d'avoir bien entendu des médaillés lors de cette organisation de grande envergure.

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