Feuilleton "CAK" : L'avenir (5 /5)

par LSA IDF / 16 nov. 2021 à 08:13 Mise à jour 16 nov. 2021 à 08:27

Direction Paris 2024

Que t'a apporté cette médaille d'or ?
- Cela a changé ma vie. A Tokyo les messages sur mon portable ne s'arrêtaient plus. J'étais abasourdi de voir tout les appels. Mes parents ont appelé et me respectent encore plus, tout comme ma soeur. Je ne suis pas venu à Tokyo pour rien (Rire)

Maintenant il faut se remettre au boulot ?
- Avant de Tokyo je rêvais d'une médaille mais je ne rêve pas encore de Paris 2024. Les compétitions vont arriver comme les Europe, les Mondiaux. Je rêverai de Paris 2024 le moment venu.

L'entraînement est reparti ?
- Oui, tout doucement au début après une période de repos. Les entraîneurs me font récupérer des efforts fournis mais pour Paris 2024 je suis de nouveau prêt à me faire mal. J'aime être dans le dur car c'est là que je progresse.

Tu continues ton travail à l'ESAT ?
- (Etonné) Oh oui bien entendu. Le directeur m'a donné un peu de repos mais j'ai demandé de revenir à Drancy après avoir bien récupéré. J'ai revu mes copains le 27 septembre car j'aime bien mon travail. Je suis aux espaces verts et j'aime quand cela bouge car je n'ai pas l'habitude de rester inactif. J'aime aussi travailler en plein air en passant la tondeuse, la taille des haies, manier la souffleuse... J'aime bien mon métier.

Tu as l'air d'apprécier cette ambiance de travail ?
- Oui même si je ne travaille que le matin et après je vais m'entraîner à Antony. L'ESAT me permet d'être bien et j'aime bien aussi être avec mon éducateur Alexis Champin qui m'aide pour savoir mieux prendre les transports et qui me permet aussi d'apprendre à mieux lire et à écrire. Tout cela me permet d'avancer petit à petit.

(Charles-Antoine fêté à l'aéroport de Roissy par ses copains de l'ESAT avec Marie-Paule Fernez la DTN)

Et puis à l'ESAT tu es devenu un héros pour tout le monde ?
- Oui une star, moi qui a débuté au club de Drancy (Rire) C'était un grand moment lors de la fête mise en place par M. Turlik le directeur. J'ai retrouvé tous mes potes. C'était bien, les discours les photos qui n'arrêtaient pas. J'ai signé beaucoup d'autographes. C'était un moment fort, très fort dans ma vie.

Tu reviendras pour une nouvelle fête après Paris 2024 ?
(Rire) On n'y est pas encore. Je vais défendre mon titre mais il y aura du lourd. Chaque chose en son temps. Il faut s'entraîner dur pour décrocher une médaille d'or. Il n'y a que le travail qui compte. 

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