Question d'actu : Alexis Champin.

par LSA IDF / 21 sept. 2020 à 12:03 Mise à jour 25 nov. 2020 à 15:53
En cette période de vigilance sanitaire extrême, quelle a la difficulté majeure rencontrée par les éducateurs sportifs ?
- La période du confinement a été assez difficile pour nos sportifs. L’arrêt des activités physique et sportive est survenu brusquement mi mars. Tout de suite, nous avons tenté de trouver une alternative pour nos sportifs. Durant la période du confinement, nous avons mis en place des séances de renforcement musculaire en visioconférence via différentes plateformes (WhatsApp et Instagram).
Pour ce faire, nous avons sondé les sportifs pour savoir quelle plateforme ils utilisaient et pour d'autres qui n'avaient aucun accès, nous les avons accompagnés dans la création d'une page. Une fois cette étape passée, une trentaine de sportifs ont suivi ces séances à raison de 2 fois par semaine. Ces séances ont duré jusqu'à la fin du confinement.
 
Avez-vous senti une envie de reprendre pour de "vrai" ?
- Oui, l'envie de reprendre son sport traditionnel est très forte. Les sportifs sont dans les starting blocks. Ils ne comprennent pas pourquoi les autres (milieu professionnel et amateur) ont repris et pas eux. Nous leur avons expliqué que le virus était toujours présent et qu'il fallait toujours être vigilant. Certains comprennent, d'autres non. Cependant, depuis la semaine passée, les activités tennis de table et natation ont pu reprendre à la grande joie des sportifs.
Les sports collectifs: basket et foot, n'ont toujours pas pu reprendre. Nous mettons en place avec ces sportifs des séances de musculation, cardio... pour qu'ils puissent garder la forme, se retrouver entre eux et pour garder le lien qui est très important dans cette période. La compétition est la chose qu'il leur manque le plus. Il faudra pour cela, encore patienter.
 
(Photo : Alexis Champin avec Charles-Antoine Kouakou le champion du monde athlé-sprint Sport Adapté)

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